5.13.1 Réaction légitime à une décision de la première instance
Il peut être tenu compte des moyens invoqués tardivement afin de prouver le contenu allégué des connaissances générales de l'homme du métier, lorsqu'il a été mis en doute (T 106/97, T 1076/00, voir aussi T 1464/14).
Dans la décision T 85/93 (JO 1998, 183), la chambre a précisé que la preuve des connaissances générales de l'homme du métier, comme toute autre preuve à l'appui de la cause d'un opposant, devrait être produite au début de la procédure devant la division d'opposition et peut être rejetée comme irrecevable, à l'appréciation de la chambre, si elle est produite pour la première fois au cours de la procédure de recours.
Dans l'affaire T 274/99, la chambre, en vertu de l'art. 114(1) CBE 1973, a pris en considération un manuel produit tardivement, bien que les documents fournis tardivement, y compris ceux qui permettent d'établir les connaissances générales, puissent, selon la jurisprudence des chambres de recours, être écartés, étant donné que le manuel contribuait à une meilleure compréhension de l'état de la technique, qu'il était à l'évidence pertinent, que son introduction pouvait être considérée comme tolérable pour l'intimée et que son examen n'entraînait pas de retard de procédure.