4.2. Evidence de l'erreur et de la rectification
Vue d'ensemble
T 2058/18 × View decision
It is the responsibility of the representative to consult with its client (appellant) when presenting arguments about essential distinguishing features of the invention over the closest prior art. It is however the ultimate responsibility of the appellant to file amendments. Generally, these distinguishing features, presented as essential ones, could not anymore be considered as being obvious errors afterwards (Reasons, 3.5.6); The disclosure of a family member of a document cited in an application can not be used to dispel doubts as to the meaning of an ambiguous part of the application (Reasons 3.13.1); the (technically) skilled person might be considered a multilingual person but not normally a linguist (Reasons 3.13.7).
4.2. Evidence de l'erreur et de la rectification
Vous consultez la 9e édition (2019) de cette publication ; pour la 10e édition (2022) voir ici |
Pour déterminer si une correction de la description, des revendications ou des dessins est admissible en vertu de la règle 139, deuxième phrase CBE, les chambres procèdent en deux étapes. Il s'agit d'établir i) qu'une erreur est manifestement présente dans le document déposé auprès de l'OEB, l'homme du métier devant, à l'aide de ses connaissances générales, être objectivement en mesure de reconnaître les informations incorrectes (G 3/89, JO 1993, 117 et G 11/91, JO 1993, 125, point 5 des motifs), et ii) que la rectification de l'erreur est évidente en ce sens qu'il apparaît immédiatement qu'aucun texte autre que celui résultant de la rectification n'a pu être envisagé par le demandeur (G 3/89 et G 11/91, point 6 des motifs).
Vu que l'interdiction d'étendre l'objet d'une demande de brevet ou d'un brevet visée à l'art. 123(2) CBE s'applique également à une correction selon la règle 139, deuxième phrase CBE (G 3/89 et G 11/91, point 1.4 des motifs), les parties d'une demande de brevet européen ou d'un brevet européen concernant la divulgation (la description, les revendications et les dessins) ne peuvent faire l'objet d'une correction en vertu de la règle 139, deuxième phrase CBE que dans les limites de ce que l'homme du métier est objectivement en mesure, à la date de dépôt, de déduire directement et sans équivoque de l'ensemble de ces documents tels qu'ils ont été déposés, en se fondant sur les connaissances générales dans le domaine considéré (G 3/89 et G 11/91, point 3 des motifs).