9.3 Réduction prévue dans le cas de l'application des dispositions relatives aux langues
9.3.2 9.2.2 Réduction de la taxe de dépôt
Lorsqu'une demande de brevet européen est déposée, elle doit contenir une description pour qu'une date de dépôt lui soit accordée (règle 40(1)c)). Par conséquent, il suffit que la description (et non la requête en délivrance par exemple ; cf. J 4/88) soit rédigée dans une langue non officielle autorisée pour qu'une réduction du montant de la taxe soit consentie.
Par conséquent, une réduction de la taxe de dépôt est accordée lorsque la demande de brevet européen (c'est-à-dire tout au moins la description) est déposée dans une langue non officielle autorisée et si le demandeur satisfait aux critères cités au point A‑X, 9.3.1 A‑X, 9.2.1.
Si la demande contient, lors du dépôt, un renvoi à une demande déposée antérieurement (cf. A‑II, 4.1.3.1), et que la demande antérieure à laquelle il est renvoyé est rédigée dans une langue non officielle autorisée, le demandeur a également droit à la réduction du montant de la taxe de dépôt pour autant qu'il satisfait aux critères cités au point A‑X, 9.3.1 A‑X, 9.2.1. Il est à cette fin indifférent que le demandeur ait ou n'ait pas requis que les revendications de la demande déposée antérieurement remplacent les revendications dans la demande telle que déposée (cf. ci-dessus).
La réduction de la taxe de dépôt s'applique également aux demandes divisionnaires si la demande initiale a été déposée dans une langue non officielle autorisée (cf. A‑IV, 1.3.3, et A‑X, 9.3.1 A‑X, 9.2.1) et si la demande divisionnaire a été déposée dans cette même langue (règle 36(2) et règle 7bis(1) règle 6(3)), pour autant que les autres conditions de la réduction soient remplies (cf. ci-dessus et A‑X, 9.3.1) et qu'une traduction soit produite dans les délais (cf. A‑X, 9.2.1).
La taxe additionnelle due pour une demande comportant plus de 35 pages ou pour une demande divisionnaire de deuxième génération ou de génération ultérieure fait partie de la taxe de dépôt (cf. A‑III, 13.2 et A‑III, 13.3), et elle est donc, elle aussi, soumise à la réduction.